mercredi 24 mars 2010

Budget 2010 de la Communauté de Communes

CLSH de Kirchberg en construction
Réunis le 17 mars dernier, les 49 délégués intercommunaux ont adopté le Budget primitif 2010 par 43 voix pour, 5 contre et une abstention.
Budget de la rigueur et de la solidarité: Rigueur par des économies de plus de 100 000 € en fonctionnement, solidarité intercommunale par la continuité de la prise en charge, en lieu et place des Communes, des cotisations au SDIS (Syndicat Départemental d'Incendie et de Secours) pour 334 269 €, aux Brigades Vertes pour 60 460 €, des rémunérations des ATSEM (Agents Territoriaux Spécialisés des Ecoles Maternelles) pour 586 000 €, et poursuite de l'active politique de services à la population au niveau des crêches, accueil périscolaire, pour une dépense nette de 844 000 €.
En ce qui concerne les investissements, c'est l'achèvement des derniers grands chantiers de l'aménagement de notre territoire: le CLSH (Centre de Loisirs sans Hébergement) de Kirchberg et le PER (Pôle d'Excellence Rural) de Dolleren.
Budget de Foncionnement: 7 022 082 €
Budget d'Invetissement: 7 115 101 €
Il était prévu de maintenir la hausse de la fiscalité à moins de 5 %: Engagement tenu puisque la fiscalité est maîtrisée à 4,73 %.

mardi 23 mars 2010

Réponse à M. Dudt

Que M. Dudt soit déçu, voire vexé de ne pas avoir été élu, je peux le comprendre mais qu’il fasse des raccourcis malheureux entre des situations qu’il connaît mal, je trouve cela peu élégant.

Première critique : la sortie d’un tract de soutien avant le deuxième tour. Jusqu’à preuve du contraire, j’ai le droit, en tant que citoyen et en tant qu’électeur, de soutenir qui bon me semble et de le faire savoir. Même si je n’ai en aucune manière besoin de me justifier, je rappelle au passage que mon soutien repose non pas sur une logique de parti ou même d’idéologie formatée (ce qui n’est pas le cas de tout le monde manifestement) mais bien sur du vécu, sur des dossiers difficiles pour lesquels j’ai eu l’appui d’élus régionaux et pour lesquels une vraie relation de confiance s’est établie.

Deuxième critique : l’amalgame entre les impôts régionaux et la fiscalité de la Communauté de Communes de la Vallée de la Doller et du Soultzbach. On ne peut trouver ici plus bel exemple d’interprétation politique que je tiens à démentir formellement :
- Les impôts régionaux tout d’abord : voici ce que dit le tract : « Adrien ZELLER nous a laissé un bilan très positif : la qualité de nos lycées, la progression des trains régionaux, le soutien aux entreprises et à la formation professionnelle des salariés ont été mis en œuvre avec des impôts bien inférieurs aux autres régions de France conduites par des coalitions de gauche. »
Voici ce que dit M. Dudt : « Il y a eu notamment ce tract incroyable sur les hausses d’impôts au cas où la gauche remporterait la Région ».
Je ne suis peut-être qu’un simple instituteur en retraite mais je sais lire et, si le tract fait un constat, il ne mentionne en aucune manière un hypothétique avenir, c’est bien M. Dudt qui en fait sa propre interprétation.

- La fiscalité de la Communauté de Communes : me traiter de champion des hausses d’impôts dans la vallée, voilà qui est bien facile quand on n’a pas à se confronter à la réalité du terrain.
Que sait M. Dudt des dossiers de la Communauté de Communes ? des enjeux d’aménagement pour notre Vallée ? de la hausse de population entre deux recensements ? des services mis en place pour nos habitants en moins de 10 ans comme l’Enfance et la Jeunesse ? des besoins sans cesse exprimés par les communes, par leurs habitants ? pas grand-chose à première vue.

Surfer sur la vague des arguments faciles et ne voir qu’une partie de la problématique, n’importe qui peut le faire, mais ce n’est, à mon sens, pas digne de quelqu’un qui veut prétendre gagner des responsabilités politiques.

Ce que M. Dudt n’a pas encore compris, c’est que nous sommes un petit territoire, où les logiques de parti n’ont que peu de prises parce que c’est bien nous qui sommes au plus près de la réalité, des habitants et de leurs besoins. Si je trouve la contradiction et le débat utiles, je refuse d’être instrumentalisé.

Si certains élus communautaires ne sont pas d’accord avec notre action, ils s’expriment, mais ils le font de manière honnête, avec leurs arguments, leur vision locale de tel ou tel aménagement et certainement pas selon un discours formaté que je trouve inadapté et trop facile.